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« Who’s the one ? » : le Koh Lanta de l’amour

AreYouTheOne1

Encore une téléréalité vous me direz ! Mais celle-ci n’est pas encore arrivée en France. Pour le moment, seul MTV diffuse ce programme américain. Leur force ? Réunir quasiment tous les styles de téléréalité : aventure, amour, enfermement… De quoi plaire à tous les fans de télévision. Une émission qui promet divertissement, humour et surtout clash ! Et tout cela repose sur des raisonnements scientifiques. Je vous explique !

 Des tests de compatibilité

Le principe est simple : en duo, un garçon et une fille doivent réussir tout un tas d’épreuves. Des épreuves aussi physiques qu’intellectuels. Et pour réussir, il faut que le couple soit en symbiose. L’épreuve du labyrinthe, par exemple, consistera à laisser un candidat guider l’autre dans un parcours parsemé d’obstacles. Ce genre d’activités permettra à l’équipe d’emporter des avantages dans l’aventure et des immunités quand viendra le vote d’élimination ! Car oui, à l’instar de Koh Lanta, toutes les équipes se réuniront pour éliminer les paires. Mais comment se forme ces doubles ? Lors du casting des aventuriers, un thérapeute sur les familles et un psychologue testent les candidats. Ils forment les duos avec des méthodes scientifiques et des tests de comptabilité basés sur leurs expériences passées, leurs passions, leurs familles, leurs amis et leurs exs. Au bout du compte, les marieurs relèvent dix hommes et dix femmes, compatibles selon leurs études. Ainsi, chacun aura son âme-sœur !

 1 million de dollars à la clé ! 

L’aventure se déroule à Hawaï dans un cadre plus idyllique qu’une émission de survie traditionnelle. Une maison sera à leur disposition, tout comme la nourriture et l’eau. Toutefois, il n’y a qu’un lit par couple. La production veut forcer au maximum les équipes à se rapprocher. Pendant six semaines, chaque duo sera confronté à la vie en communauté, aux épreuves et à l’élimination. Pour rajouter du challenge, les gagnants du jeu se partageront la belle somme d’un million de dollars ! Ce ne sera pas le moment de faire des éclater leurs couples. Mais bien sûr, ce genre de téléréalité promet des disputes, des alliances, des clans et des trahisons. Du piment sur l’île paradisiaque. Les téléspectateurs pourront suivre leur histoire d’amour tumultueuse et leur désir de compétition. Pour le moment, le concept n’a pas encore été déployé dans d’autres pays. On attend la fin de la saison. Toutefois, on parle de certaines chaînes comme TF1, W9, NT1 et NRJ12 qui seraient intéressées par le programme. Wait and see !  

 

Florian Guadalupe

Jérémy Ferrari & TPMP : humour noir quand tu nous tiens

 

Déjà deux semaines que Touche Pas A Mon Poste reprend, un nouveau pensionnaire impose son style petit à petit. Connu du public de France 2, Jérémy Ferrari débarque les cheveux obscurs, la veste ténébreuse et l’humour noir. Tel le corbeau, il voit tout, il sait tout et il dit tout. Même ce qui peut choquer ! Sans peur, ni crainte, l’animateur aux milles et une danses lui offre carte blanche. A raison de deux chroniques par semaine, le cynique humoriste s’amuse à dépeindre à sa façon l’actualité. Pourtant, le chroniqueur n’est pas encore unanime dans le cœur des téléspectateurs.

Un trublion insolent

Originaire de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, le petit Jérémy s’adonne très vite au monde de la comédie. Connu pour sa dissipation scolaire, il quitte le monde de l’école dès la seconde. L’humour, ça marche avec les copains, pas avec les professeurs. Préférant la route de la scène, Bruno Nion, professeur du théâtre de la ville, le repère. Une relation de confiance et d’amitié se noue entre les deux hommes qui mènent l’un à mettre en scène l’autre.  Motivé, Jérémy démarre sa tournée en Champagne-Ardenne avec son premier one-man show. De fil en aiguilles, le trublion insolent intègre le Festival Top In Humour. Finaliste et gagnant du prix du Public, l’exposition l’amène à rencontrer l’équipe du Morning Live de M6. Après plusieurs spectacles, l’Ardennais découvre la face sombre de l’humour : les faibles cachets et les refus de projets. Pour terminer les fins de mois, le comédien enchaîne les petits boulots. Il faudra attendre l’émission de Laurent Ruquier, « On n’demande qu’à en rire », pour voir Jérémy Ferrari reconnu par le grand public et apprécié par les téléspectateurs. Deux saisons sur France 2 le propulseront parmi les meilleurs de sa génération. L’un des rares blagueurs à ne posséder comme unique arme l’humour noir. Son spectacle « Allelujah Bordel » cartonne et se poursuit jusqu’en 2014 ! Plus rien ne l’arrête, il se sert des stéréotypes, des idées reçues et des interdits pour nourrir son one-man show de religions, de sexualité et faits divers. Sa force ? Rire de tout.

Controversé, effronté, impertinent

Cyril Hanouna l’embauche pour sa cinquième saison de « TPMP ». L’animateur fait de lui un élément conséquent de la rentrée. Il l’associe aussi sur son émission radio « Les pieds dans le plat ». Quand Hanouna a une pépite, il le dorlote, Enora peut le confirmer. Jérémy se retrouve à plaisanter le lundi et le vendredi de l’actualité, prenant soin de faire le plein d’humour noir. Controversé, impertinent, effronté, quand Ferrari fait ses premiers pas sur le plateau de D8, toute les télévisions l’observent. On notera son début fracassant piquant directement des animateurs comme Jean-Marc Morandini ou Sophia Aram. Taper sur des hommes à terre ? Le comédien s’en moque, tant que c’est drôle et bien écrit. A ses côtés, Cyril se découvre un nouveau rôle : celui de la sainte nitouche. Découvrant en même temps que nous son texte, Hanouna joue le producteur outré qui veut réparer la casse que Jérémy serait capable d’engendrer. D’un rôle de salaud sans vergogne, l’homme au blazer brun dégaine ses vannes autant sur les médias que sur l’équipe et lui. Et sur le net, les avis sont mitigés. Certains accrochent à part entières. D’autres sont mitigés, limite agacés. Quoi qu’il en soit, Jérémy Ferrari ne compte pas s’arrêter ici et s’apprête à déroger les règles. Laissons-lui le temps de s’installer, il saura nous apprendre à aimer le détester.

Florian G.